Vacances : et si je me mettais à la randonnée ?

Vous aimez l’endurance, la connexion face à la nature mais vous craignez de vous perdre votre souffle ? L’équipe de Jock compte quelques bûcherons surentraînés et de micro-crevettes amoureuses du grand air. Voici comment débuter sans perdre pied.

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1-Soyez modeste.

Certes, il y a 18 millions de pratiquants, mais seulement trois modes de rando : la balade, la grande randonnée ou le trekking. Pour commencer, faites une simple balade : pas plus de 5 kilomètres, à destination d’une plage gay, mer ou rivière ou d’un bois bien achalandé en garçons impudiques. Activez votre gaydar !

Si vous êtes sportif, doublez les kilomètres, sans dépasser le format de trois heures au début. Sachez que l’on marche en moyenne entre 4,5 et 6,5 kilomètres à l’heure. Si vous partez en groupe, évitez trois profils : le plaintif pour qui tout était mieux avant, l’hypertrophié des muscles sans endurance qui va se plaindre très vite (sauf si vous voulez le masser après), le comptable pénible qui a raté sa carrière de coach sportif. Entourez-vous de gens simples et joyeux, c’est toujours mieux.

2-Soyez curieux.

Il existe trois sortes de chemins : les chemins de grande randonnée (GR), grande randonnée de pays (GRdP) et promenade et randonnée (PR). Ils sont entretenus par des baliseurs bénévoles de la Fédération Française de Randonnée Pédestre. Leur site contient un moteur de recherche. Vous chillez dans le Var (83) ? Hop, d’un clic vous voyez les possibilités de rando à proximité, avec durée et niveau de difficulté.

3-Équipez-vous.

Randonner, ça n’est pas fêter la réouverture des clubs. Un short en jean coupé court, des baskets et un Marcel ? Eh bien, c’est non. Une vraie chaussure de rando doit être crantée et imperméable, une taille au- dessus de la vôtre car le pied gonfle. On choisit un vêtement dit respirant et on ajoute un sac à dos avec : un haut anti-pluie, une gourde, une casquette, un pic-nic (une banane par exemple, ou des fruits secs, peu encombrants), une trousse de secours, une crème anti-UV (un indice en dessous de 30, ça ne sert à rien), une boussole si vous savez vous en servir et une carte de la région. Et ça va de soi, du gel lubrifiant et des capotes. Même si ça n’est pas l’objectif premier, c’est toujours quand une proposition se profile que le matos manque. Prévoyant, donc, pour tout.

4-Rejoignez une association de randonneurs LGBT.

On a checké : il y en a vraiment partout en France. Le site de la www.fsgl.org en dénombre pas moins de 24 ! Toutes expliquent leur mode de fonctionnement en ligne, la plupart sont mixtes. Si vous croisez un bel italien qui randonne en cycliste moulant, c’est pas le moment de parler sex-club, alors faites simple : citez l’écrivain Robert Louis Stevenson, bi et accro à… la marche : “Ne juge pas chaque jour à la récolte que tu fais mais aux graines que tu sèmes.”

5-Soyez ambitieux.

Eh oui, nous ne sommes pas à une contradiction près. Si vous n’êtes plus débutants depuis longtemps, découvrez le blog d’un joli brun expert, Carnet de rando, qui donne des conseils pour son premier trek. Sinon, on applaudit la proposition super-pro d’Antoine Miel et d’Eric Alberto, auteurs d’un livre rare : Trail, je m’entraîne en ville (Editions Solar). Calibrage des séances cardio, spots outdoor et programme d’entraînements, c’est un ouvrage de passionnés, préfacé par le champion du monde 2016 de trail, le splendide Aurélien Collet. Voilà qui donne envie de se bouger les fesses pour profiter de l’air pur des cimes, sans pause clope ni petit godet de rosé.

Tu en veux encore ?