Vite des abdos ? 5 conseils pour prĂ©parer son summer body

Un petit tour sur Insta, et paf, on tombe sur de vrais sportifs, avec des abdos en forme de tablettes, solidement plantĂ©es sur des ventres ultra-plats. Ce n’est pas forcĂ©ment un idĂ©al pour tous (chez JocK, on aime bien aussi les Bears) mais pour ceux que ça tente, on vous rĂ©sume les 5 rĂšgles d’or pour s’affiner et se sculpter sans faire n’importe quoi.

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1 – On se fait un programme.

Nassim Sahili, le coach sportif aux 661K abonnés sur youtube, associé à au diététicien Charles Brumauld forment un duo de choc. Il ont bossé sur nos devoirs d’avant les vacances. Leur livre, Mon cahier abdos pour un ventre plat et des abdos visibles est paru aux Editions Solar (7 euros). C’est un programme sur 10 semaines, elles-mêmes divisées en 4 cycles : brûler les graisses, sculpter, définir, consolider. C’est précis, exigeant et bien pensé. Suivre un programme est donc indispensable.

2- On freine sur l’apéro.

Engloutir des bières en terrasse en se promettant de commencer demain, on l’a tous fait. Les calories de l’alcool, dites « vides », sans intérêt nutritionnels, se déposent sur le tissu adipeux, le gras du ventre. Les chiffres de consommation affolaient déjà les experts avant le confinement. Le 4 juin, dernier, l’INSERM rappelait dans une étude qui analysait 3000 documents que 24% des hommes ont une consommation à risque, un chiffre qui monte à 30,7% chez les 18-35 ans. Réduire sa consommation a un effet bénéfique sur la santé. Concrètement, on se met des semaines sans alcool au programme ou on tente le mois sans alcool avant les vacances, pour plus d’énergie et une légère perte de poids.

3 – On cuisine.

L’idée n’est pas de manger moins mais mieux. Charles Brumauld, diététicien-nutritionniste, commence sa démo par une présentation de l’index glycémique : « C’est la capacité d’un aliment à élever le taux de glucose (ou sucre) dans le sang après son ingestion. » Plus il est élevé, plus on stocke du gras. On trouve on line des listes sur les aliments à index glycémique (IG) élevé et on retient de ne pas abuser du pain blanc, de la farine blanche, du sucre blanc, du riz blanc…

Le diététicien partage aussi les proportions d’une assiette idéale : un quart de protéines (poissons, volailles, céréales et légumineuses), un quart de céréales complètes (riz brun, sarrasin…), un bon quart de légumes de saison, un mini quart de fruits de saison. On zappe totalement les acides gras trans, ils sont étiquetés comme « huiles partiellement hydrogénées » dans les produits industriels, et interdits aux États-Unis, car dangereux. En cas de sensation de faim, on ajoute des fibres (salades vertes, tomates, légumes vapeur…)

4 – On se bouge (vraiment)

Tom Daley n’a pas sculpté un corps pareil en regardant la série Élite sur son canap. Nos deux experts recommandent 3 ou 4 séances par semaine avec du cardio. Au niveau des mouvements, pensez à limiter les crunchs. A part quelques clowns attachés aux vieux trucs, les coachs ont tous pigé qu’un excès de crunchs faisait ressortir les viscères, donc le bidon. Quant à la planche, nos deux experts sont formels : « Deux à trois séries de 30 à 60 secondes suffisent largement. » Nul besoin de machine : le poids de notre corps suffit et les beaux gars musclés varient les exos. Le plus hard ? Le burpees, une inclinaison du buste, une pompe, un squat dans un mouvement, donc un vrai brûleur de calories. Commencez doucement, c’est pas un truc de majorette.

5 – On se détend

Eh, oui, quand même ! Nahim Sahilli et Charles Brumauld expliquent que l’abus de cortisol, cette hormone qui augmente en cas de stress, ruine la construction du muscle et empêche de brûler le gras. Pour ne pas trop fixer le gras au niveau de l’abdomen, les deux coachs recommandent tout ce qui relaxe comme la méditation ou respiration ventrale au lieu de thoracique. On appelle ça, le vacuum et on aime les vidéos du kiné barbu, Alexandre Auffret qui explique sans ennuyer. Pour progresser, on peut aussi écouter le podcast nutrition de Charles Brumauld, baptisé Dans la poire, titré ainsi en hommage à la délicieuse Madame Sarfati, d’Elie Kakou.

Tu en veux encore ?