7 astuces pour dire “stop” Ă la cigarette
Et si, en ce dĂ©but dâannĂ©e, vous en profitiez pour Ă©craser votre derniĂšre cigarette ? Au moins une fois dans leur vie, lâidĂ©e dâarrĂȘter de fumer traverse lâesprit des fumeurs. Bien que facile Ă dire, arrĂȘter de fumer nâest pas un long fleuve tranquille tant les tentatives et les Ă©checs sont nombreux. Or, le sevrage tabagique a bien progressĂ© et de nouveaux outils mĂ©ritent dâĂȘtre utilisĂ©s. Quelles astuces fonctionnent le mieux pour arrĂȘter de fumer ? Voici nos sept conseils pour augmenter vos chances de rĂ©ussir.
Il n’y a pas que la volonté qui compte.
Quel fumeur ne s’est jamais vu reprocher « tu n’as aucune volonté ! » ? Et pourtant, arrêter de fumer n’est pas qu’histoire de volonté car la nicotine figure parmi les substances les plus addictives au monde. S’il est certain qu’il faut être motivé pour se lancer, il ne faut pas hésiter à demander de l’aide ou du soutien auprès d’amis ou de professionnels de santé pour s’épauler durant le combat.
Pour chaque fumeur sa méthode.
Patch, gomme, pastille ou spray : on a l’embarras du choix niveaux substituts nicotiniques. Ils augmentent de 50 à 60 % vos chances de tenir bon pendant le sevrage en gommant les effets de manque comme la nervosité, l’irritabilité ou l’appétit qui peut s’enflammer… Ainsi, peu à peu, l’oppressant besoin de fumer s’estompe jusqu’à disparaître. De plus, muni d’une ordonnance, la plupart peuvent être pris en charge par l’assurance maladie et les complémentaires santé.
Déployer une stratégie.
Quand une envie de s’en griller une surgit, l’important est d’identifier le ou les facteurs déclenchants. Après avoir listé les situations à risque (un stress, un café ou voir quelqu’un fumer), vous serez mieux armé pour trouver une alternative à votre envie comme une pastille à sucer, boire un verre d’eau fraîche ou faire un exercice de respiration. Au lieu d’être démuni au moment où l’envie de craquer se fait sentir, vous saurez comment faire face au lieu de déraper.
Substitut nicotinique : quel dosage prendre ?
Tout dépend de la façon dont on fume. Selon qu’on crapote ou que l’on tire profondément, la dose inhalée de nicotine varie entre 1 et 3 mg par cigarette. Mais les spécialistes s’accordent sur une moyenne située aux alentours de 1 mg. Multiplier cela par le nombre de mégots écrasés par jour : vous obtiendrez une estimation de la quantité de nicotine journalière. Mais, avant de vous lancer tête baissée, demandez conseil à un professionnel de santé pour ne pas vous tromper.
Non à la culpabilité.
L’arrêt du tabac est une trajectoire au cours de laquelle un faux pas est toujours possible. Dans les semaines après l’arrêt, nous pouvons être tentés de fumer juste une seule cigarette, car l’on pense être sorti d’affaire ou avoir le contrôle. Malheureusement, un ex-fumeur reste un fumeur à vie, et à l’image d’autres addictions tout écart expose au risque de replonger. Mais chuter est humain et l’essentiel est d’en prendre conscience pour se relever et reprendre sa trajectoire de sevrage.
Et si je m’en regrille une ?
Ne soyez pas trop dur avec vous-même. Ce n’est pas signe d’un échec mais d’un succès différé. Les reprises sont monnaie courante et n’entachent en rien votre volonté d’arrêter. Si vous avez refumé quelques cigarettes, mais qu’auparavant vous en fumiez 20 par jour, cela reste un grand pas de franchi ! Profitez de cette reprise pour revoir votre stratégie anti-tabac en essayant de comprendre ce qui vous a fait craquer afin d’éviter que cela ne se reproduise. Une reprise ne doit pas vous décourager, alors hop : on jette les cigarettes que l’on vient d’acheter et on se remotive. Vous pouvez le faire, courage !
