« Quelqu’un doit mourir », une série gay coup de poing dans l’Espagne franquiste

Netflix propose depuis le 16 octobre une mini-série choc mexico-espagnole avec Carmen Maura. Cette série est un thriller. Elle raconte l’histoire angoissante du retour d’un jeune gay dans sa famille, en Espagne, pendant la dictature de Franco. Terrifiant.

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L’affiche et la bande-annonce de Quelqu’un doit mourir sont trompeuses. La présentation de la mini-série (seulement trois épisodes !) ressemble vaguement à une énième adaptation d’Agatha Christie. Tout y est : des costumes parfaits, une ambiance mystérieuse et même une histoire de famille à tiroirs. On y croit mais tout change dès lors qu’on s’aperçoit que l’homosexualité de Gabino, le héros, va être au centre de l’intrigue.

Créée par Manolo Caro (La Casa de las Flores), Quelqu’un doit mourir propose un casting cinq étoiles. On y voit une horrible Carmen Maura (actrice fétiche de Pedro Almodovar), matriarche franquiste et homophobe. On retrouve Cecilia Suárez, une des héroïnes de La Casa de las Flores. Ester Expósito, la diabolique Carla de la série Elite est également de la partie, plus machiavélique encore… Mais c’est surtout le trio de jeunes acteurs qui crève l’écran : Alejandro Speitzer, Isaac Hernández (véritable danseur de ballet dans la vie) et Carlos Cuevas.

Les homosexuels étaient emprisonnés sous Franco. Les scènes de torture sont à la limite du soutenable. On y découvre des gays martyrisés en toute impunité, forcés à dénoncer leurs amis, voire amants. Le propos de la mini-série est fort, parfois dérangeant. On en oublie presque le scénario qui aurait pu être travaillé un peu plus. Mais la série mérite amplement d’être regardée. Pour se rappeler cette époque… On parle déjà d’une deuxième saison.

Quelqu’un doit mourir à voir sur Netflix

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