Raph : “Le Ramdam Ă  Nice, c’est un vrai esprit de famille !”

On a connu Raph et Rob en organisateurs de soirĂ©es dont la mythique Beardrop. On les a vu arpenter le Marais Ă  distribuer flyers et bisous. Ils ont quittĂ© la capitale pour ouvrir un bar-concept store Ă  Nice : le Ramdam. Le succĂšs est au rendez-vous, l’esprit de famille aussi


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Pour ceux qui ne te connaisse pas, parle-nous de toi (et de Rob aussi)…

Nous sommes deux garçons qui vivent ensemble depuis maintenant 23 ans. Anciens clubbers invétérés, nous sommes les fondateurs et organisateurs d’une soirée avec laquelle nous avons parcouru le monde : 230 dates en 12 ans (Paris, Montréal, Tokyo, Paris, Bruxelles, Barcelone, Rome, Londres…). Cette soirée s’appelle Beardrop !

Pourquoi Nice ?

Rob est Niçois à l’origine. Nous voulions nous rapprocher de ses parents âgés. Nos amis et anciens boss du Malabar [célèbre bar de la rue gay de Nice] vendaient aussi leur bar. Nous voulions le racheter, malheureusement, ça n’a pas pu se faire… Mais nous avions aussi ce projet de concept-bar qui trottait dans notre tête !

Raph, Rob et Pooky

Justement, comment avez-vous eu l’idée du Ramdam Bar ?

La culture, l’art (sous toutes ses formes) sont vraiment des choses qui nous animent depuis toujours. Et après 12 ans de nuit, nous avions envie de rassembler tout ce que nous aimions en un seul lieu.

C’est quoi un “Concept Store Bar Expo Music” ?

C’est un « 4 en 1 ». C’est à dire que nous commençons la fin de journée à l’apéro tout en mangeant des tartinades et des terrines fabriquées dans l’arrière-pays niçois. Les gens peuvent boire tout en se promenant avec leurs verres dans la salle d’exposition dans laquelle nous exposons tous les deux mois un artiste différent (une des 3 salles de l’établissement fait quand même 135m2…)…

Ensuite, le week-end, des DJs sont invités et nous transformons la plus grande salle en dancefloor avec un jeu de lumière digne d’un club, un son diffusé dans toutes les salles et des vidéos sur écrans géants ! Tout cela dans un seul établissement ! Il semblerait que nous soyons les premiers à lancer ce nouveau concept en France en tous cas

Quels genre d’artistes exposent au Ramdam ?

Il faut d’abord que les œuvres nous plaisent, nous interpellent, en gros qu’elles ne nous laissent pas indifférents… Au lancement de notre établissement, nous avions prévu quatre expositions par an. Nous ne savions pas que nous aurions autant de demandes d’artistes très, très talentueux. Nous avons dû réduire le temps des expositions à deux mois. Notre salle d’expo est aujourd’hui bookée pour deux ans. On ne s’attendait pas à un tel succès et engouement d’artistes LGBTQIA+ ou non…

Nous organisons aussi des rencontres avec des écrivains, des comédiens, des chanteurs.

Nous avons également lancé des ventes aux enchères au profit du centre LGBTQIA+ qui se bouge vraiment beaucoup ici. Et oui, nous sommes toujours aussi militants qu’avant, on a ça dans la peau. Et on ne changera pas.

Est-ce que l’esprit Beardrop perdure au Ramdam ?

Le seul esprit Beardrop qui perdure, c’est la proximité que nous avons Rob et moi avec nos clients et habitués. C’est un vrai esprit de famille !

La musique est importante pour toi. Quel style peut-on entendre au Ramdam ?

En majorité de la pop, des années 80 aux années 2000. Mais nous commençons également à faire des soirées techno minimal avec des DJs Guests.

Paris ne te manque pas trop ?

Non ! À 51 ans j’aspire à un peu plus de nature, de ballades et aussi de très bonnes bouffes ! Nice est devenu une ville très friendly. Le nombre d’établissements s’accroît au fil des ans…

Toujours dingue de toutous ?

Oh oui et toujours des mêmes : les bouledogues français. D’ailleurs nous avons fait dessiner en graphe notre fille Pooky sur un mur du Ramdam ! Cet emplacement fait partie du salon « Pooky’s Playroom ». 

Ramdam, 3 rue des Lascaris 06300 Nice.
Retrouvez toutes les infos du Ramdam sur Instagram 

Tu en veux encore ?