Tout ce qu’il faut savoir pour être un pro des préliminaires

Cette étape, qui est censée préparer les partenaires à un acte sexuel, reste assez floue pour les gays. Qu’appelle-t-on préliminaires ? Quels sont les gestes qui sont considérés comme une anticipation au véritable rapport ? On répond à toutes vos questions…

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A lire les différents articles ou études consacrés aux préliminaires, force est de constater que les gays et les hétéros ne vivent pas sur la même planète. Alors où s’arrêtent-ils et où commence l’acte sexuel ? Parmi les gays, la frontière est fluctuante et surtout, pour beaucoup, il n’y a pas de frontières. Les préliminaires sont le début de l’acte sexuel. Et ce, pour une raison très simple : contrairement aux couples hétéros, la finalité n’est pas forcément la pénétration. Elle peut en faire partie certes, mais elle n’est pas le but ultime du rapport. Les préliminaires existent pourtant dans les rapports homosexuels. Ils sont juste intégrés dans l’acte : c’est un pur moment de douceur et de plaisir avant la folie du nirvana.

Chercher les zones érogènes sensibles

La règle d’or des préliminaires : les 5 sens et les 5 zones. Les 5 sens sont faciles à appréhender : vous caressez, vous susurrez, vous embrassez, vous sentez et vous écoutez… Si vous appliquez ces 5 techniques d’approche, vous devriez être prêt pour attaquer les 5 zones : la tête, le torse, les jambes (et les pieds), l’appareil génital et les fesses…

Tout le monde est sensible quelque part. À vous de découvrir les parties du corps de votre partenaire qui lui procurent particulièrement du plaisir. Et un petit conseil en passant : si vous imaginez que plongez dans son slip dès les premières secondes constitue un préliminaire en soi, vous vous fourrez le doigt dans l’œil…

Prendre son temps

Dès lors qu’on parle de sexe, il n’y a aucune règle, ni mode d’emploi. Chacun y va de ses envies, de ses fantasmes, de son ressenti. Mais souvent, on a un peu tendance à négliger les préliminaires, considérant que le plus important est après… Et pourtant, faire du sexe, c’est comme aller diner au restaurant : si les œufs-mayo que vous prenez en entrée sont quelconque, vous risquez d’être mal disposé pour le plat de résistance !

Dans les préliminaires, on prend son temps. On tâtonne. On n’hésite pas à quitter une zone pour y revenir ensuite. Rien n’est écrit. Le plaisir vient petit à petit. Et surtout, le plaisir de l’un n’est pas le plaisir de l’autre. Ce n’est pas parce que votre partenaire de jeu manipule vos tétons pour votre plus grande joie, que vous devez sauter sur les siens comme un nouveau-né sur sa maman ! Vérifiez. Ça peut vous éviter un impair.

Selon le type de rapport

Une rencontre dans un bois à vérifier que personne ne regarde est, bien entendu, très différente d’un rendez-vous galant qui finira dans un baldaquin ! On n’a pas toujours le temps de prendre son temps. Est-ce que ça veut dire qu’il n’y a pas de préliminaires dans un plan en extérieur ? Pas du tout. Ça veut dire qu’ils seront plus rapides et que surtout, l’excitation (ce vers quoi les préliminaires sont censés nous amener) sera alimentée par le risque que quelqu’un tombe sur vous.

En fait, il y a autant de préliminaires chez les gays qu’il y a de rapports sexuels différents. Un adepte du bondage tirera son plaisir dans toute la préparation inhérente à cette pratique. Pour lui, un mec qui le ligote, c’est un préliminaire… Et même pour ceux qui aiment les plans directs, l’attente de l’arrivée du partenaire est en soi un préliminaire…

Tu en veux encore ?