Léonard de Vinci : 5 choses que vous ignorez peut-être sur son homosexualité

Derrière les œuvres magistrales de l’auteur de la Joconde se dissimule une homosexualité longtemps restée secrète et dont Jock.life ne va pas se gêner pour vous révéler les traces…

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3 – Les fidèles “assistants”

Ses premiers pas d’artiste, Léonard les fait aux côtés d’Andrea del Verrocchio, célèbre peintre et sculpteur à qui il montre ses dessins et qui en fait son apprenti. Si l’homosexualité de Verrocchio est assez bien établie, impossible de dire si elle joua un rôle dans ses relations avec son bel élève dont il fait cependant le modèle de certaines de ses œuvres dont, semble-t-il, une gracieuse statue de David. Léonard reste une dizaine d’années chez Verrocchio, bien plus longtemps qu’un apprentissage traditionnel. Devenu Maître et artiste reconnu à son tour, Léonard s’entourera lui aussi d’assistants, jolis garçons pour la plupart.

Parmi ceux-ci, deux se détachent : Salaï et Melzi. Tous deux partageront des années durant la vie — et sans doute le lit — du peintre, et se retrouveront à sa mort, ses héritiers. Léonard rencontre Salaï en 1490, alors que celui-ci est un gamin d’une dizaine d’années qui traîne, misérable, dans les rues de Milan. Il s’attache à ce ragazzo bouclé, menteur, voleur mais au beau profil grec qui fera les délices du peintre, et “l’adopte”. Salaï , que le peintre présente comme son élève (alors que le jeune homme n’a jamais produit aucune œuvre) ne quittera Léonard qu’en 1518, un an avant la mort de ce dernier. Melzi n’a pas le même profil : ce bel aristocrate aux yeux en amandes a 16 ans en 1506, lorsqu’il devient le disciple, et l’amant, de l’artiste. Il le suit en France et est à ses côtés lorsque Léonard meurt à Amboise le 2 mai 1519.

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