TĂ©moignages : J’aime le poil !

Le poil est un peu le gimmick favori des gays dĂšs lors qu’il s’agit de parler de ses goĂ»ts : on aime ou on n’aime pas ! Et lorsqu’on aime, c’est la passion. Nos tĂ©moins nous parlent de leur tricophilie. Et oui, ça porte un nom, mĂȘme si on l’attribue plus communĂ©ment aux cheveux !

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Les années 80 (et la mode des corps glabres) a fait long feu. On s’épile et on se rase de moins en moins. Les gym queens imberbes se sont même rebaptisées « Muscle bears » dans les années 2000 pour garder leurs poils ! Des barbes fournies aux torses velus, le poil s’assume et s’installe durablement dans l’imaginaire du fantasme gay. Pour preuve, ces stars qui se sont soudainement rendues compte du pouvoir de leurs poils comme Hugh Jackman qui n’avait pas un poil sur le torse avant Wolverine ou Jude Law qui arbore maintenant systématiquement sa toison dorée… Martin (23 ans, de Saint-Ouen-L’Aumône) a sa propre théorie : « Bizarrement quand je rencontre un mec qui s’épile, j’ai l’impression qu’il me cache quelque chose, qu’il n’assume pas tout. Je me méfie… Et en général, c’est next ! » C’est peut-être là qu’on trouve l’explication à cet engouement visible pour le poil et surtout pour les mecs poilus. On aime la sincérité du poil !

100% Nature

Lyes (31 ans, de Paris) est très poilu, il raconte : « Chaque fois que je me retrouve torse nu, les mecs ont ce réflexe étrange de me gratter la poitrine, comme les chats. Comme si je provoquais chez eux un truc un peu animal, naturel. On a besoin de me caresser… Et ce n’est pas pour me déplaire. » Ce n’est pas un hasard si, dans l’imagerie gay, on retrouve les sempiternels bûcherons à la toison fournie ou les ouvriers en marcel, tous poils dehors. Damien (22 ans, de Vincennes) en est fan : « Comme on se balade rarement torse poil, j’ai pris l’habitude de regarder les mains ou les avant-bras. Si je vois du poil, j’attaque ma drague avec un “ Je peux toucher ? “ Ça marche souvent. Les mecs sont assez fiers de leurs poils. Et j’aime tous les poils… Un vrai fétichiste ! ». Martin se sent bien avec les poilus : « Ils me rassurent. J’ai l’impression avec eux que je suis protégé… »

Rassurant

Le poil serait donc rassurant. Le mec qui en a, en tout cas… Gilles (52 ans, de Montbéliard) précise : « Pour moi, le poil est le symbole ultime de la virilité masculine. Loin devant ces trucs comme la taille de sexe ou l’attitude soi-disant virile. Quand mon mec est à côté de moi et que je vois tous ses poils – il en a des tonnes -, je suis heureux. Je l’appelle “mon nounours“. C’est exactement ça. Il est rassurant comme un nounours. Oups, c’est peut-être un peu régressif, non ? » Le nounours est rassurant certes. Et pourtant, la poilumania est toute nouvelle. Dans nos histoires, le rasage faisait partie du passage obligé de l’adolescent au stade adulte. Comme le souligne Rodrigue (32 ans, de Toulouse) : « Je me souviens qu’à l’internat, on se matait discrètement le pubis pour savoir qui le premier était enfin un homme. On était un peu con. Mais Mickael qui avait déjà du poil sur le torse à 15 ans était, lui, une véritable star. Pour moi en tout cas… »

Vraiment partout ?

Damien nous le précisait plus tôt : il aime tous les poils. Les aime-t-il partout ? Il avoue : « Je les aime presque partout. Je ne suis pas vraiment fan des dos hirsutes… Ce qui me fait craquer vraiment : ce sont les fesses duvetées. Des fesses poilues et je fonds. ». Nos témoins sont presque unanimes : avec le torse, les fesses poilues sont des “attrape-mecs” redoutables. Laurent (46 ans, de Quimper) a la chance d’en avoir. Il nous explique : « Quand je me fais draguer en boîte ou dans un bar, si un mec glisse deux ou trois doigts dans le bas de mon dos et qu’il sent les poils sur mes fesses, il y a en général, dans son regard, un accusé réception direct pour la suite… Je sais que j’ai gagné. ». Gilles est complètement d’accord : « J’adore me coucher la tête sur les fesses de mon chéri et les caresser tout doucement. C’est mon moment à moi, privilégié… » Le poil, nouvelle arme de choc pour draguer ? C’est définitivement sûr. On n’a pas fini de les retirer ces satanés poils qui se glissent entre nos dents…

Tu en veux encore ?