Témoignages : Mon premier Noël chez ma belle-famille

Passer le réveillon avec sa belle-famille est souvent un exercice délicat. Il sera, à coup sûr, déterminant quant à vos relations futures avec les proches de votre chéri. Mode d’emploi pour ne pas foirer cet événement majeur dans votre vie de couple…

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Le couperet est tombé cet automne, votre chéri vous a dit : « Nous sommes invités à passer les fêtes chez ma mère ! ». Vous ne vous y attendiez pas forcément mais vous saviez qu’un jour ou l’autre, il vous faudrait passer par là. Rodrigue (32 ans, de Toulouse) se rappelle : « Mon chéri m’a annoncé ça comme si c’était normal. Mais, au secours ! J’ai commencé à paniquer. Tu sais que si tu plantes le premier réveillon, t’es pas près d’être réinvité… ».

C’est vrai que le premier dîner en famille, en l’occurrence avec la belle-famille, est l’un des événements qui marque. Jean-Louis (53 ans, Colmar) en rit encore : « C’était avec mon premier mec, dans les années 80. J’étais plutôt content. C’était une marque d’amour pour moi. Ce que je n’avais pas compris, c’est que mon mec avait décidé de foutre le bordel dans sa famille, plutôt homophobe ! Le désastre a été total. Mais on a beaucoup ri… » Pour éviter ce genre de désagrément, il vous faudra prendre des petits cours sur l’histoire de la belle-famille en question.

Révisions imposées

Arriver dans une famille et ne pas connaître leur histoire, c’est prendre un risque. Lyes (31 ans, de Paris) se souvient de la boulette qu’il a faite l’an dernier : « Quand je suis arrivé chez Belle Maman, il y avait au moins une dizaine d’enfants. Bien entendu, je n’en connaissais aucun. Et bien sûr, j’ai trouvé une ressemblance entre le frère de mon chéri et deux jumeaux. Aïe, aïe, aïe… Le frère en question n’était pas le papa. Et le vrai papa ne ressemblait absolument pas aux enfants. »

Quand vous devez vous rendre dans une famille, révisez, posez des questions à votre mec, qui est avec qui, qui déteste qui, de quoi il ne faut surtout pas parler… Toky (26 ans, La Rochelle) est d’accord : « J’étais tellement flippé avant d’arriver que j’avais pris des notes. J’ai saoulé mon chéri mais je savais tout sur la vie de ma belle-famille. Y compris leurs passions, ce qu’ils détestaient… » Ça peut être utile.

Des cadeaux, des cadeaux !

Notamment pour les cadeaux de Noël. Ce n’est pas évident d’arriver chez des inconnus et de leur offrir des cadeaux… Toky se souvient à ce sujet : « J’ai voulu faire un cadeau à tout le monde. J’ai bossé et j’ai réussi à me mettre toute la famille dans la poche. Même si les cadeaux n’étaient pas parfaits, l’intention leur a plu. D’autant que mon mec, n’avait rien acheté… » Si vous n’avez pas les moyens, deux solutions. La première, comme Damien (22 ans, Vincennes) : « J’étais un peu fauché. J’ai donc proposé à mon chéri de partager les dépenses de cadeaux. Il a tout de suite été d’accord. Je ne passais pas pour un goujat et mon chéri était fier de moi. » La deuxième solution, c’est de ne penser qu’à vos hôtes, en l’occurrence, la mère et le père de votre mec. Lyes a choisi cette solution : « Un châle pour ma belle-mère et une jolie pipe (sic) pour mon beau-père. Il a voulu l’essayer tout de suite, le reste de la famille m’a détesté… »

Conseils de pros

Nos témoins s’accordent sur certains points. Damien, par exemple, nous conseille : « Reposez-vous, dormez avant d’arriver pour le réveillon. Il vous faudra peut-être faire preuve d’une endurance particulière… Pour moi, la séance des albums photos a duré des heures… ». Lyes, lui, a dû prendre son courage à deux mains : « Je déteste les marrons. Il y en avait partout. J’ai mangé et j’ai serré les dents. Même quand ma belle-sœur a sorti les marrons glacés après le dessert. »

En fait, pendant le réveillon dans sa propre famille, on prend souvent sur soi, même si on a la possibilité de refuser certaines choses. Si votre chéri vous dit que sa famille va tous les ans à la Messe de minuit, vous n’y couperez pas. Jean-Louis se rappelle : « J’y suis allé. C’était presque exotique pour moi. Et bien entendu, je me suis endormi. Ça a fait rire tout le monde. » 

Enfin, un bon gendre n’oublie jamais les remerciements au retour. Un texto, un mail, voire un courrier pour souhaiter les vœux de fin d’année est souvent une occasion parfaite pour le faire.

Tu en veux encore ?