“Je préfère te savoir mort plutôt qu’homosexuel” : Stéphane Bern marqué par les paroles de sa mère
Invité de “Quelle Époque !” sur France 2, Stéphane Bern a évoqué librement son homosexualité et notamment les mots durs qu’il a entendu dans sa jeunesse.
Samedi soir, dans un nouveau numéro de Quelle Époque ! sur France 2, Léa Salamé et Christophe Dechavanne recevaient Stéphane Bern qui fait son grand retour dans la série policière Belfond. À cette occasion, Léa Salamé est revenue sur la vie privée du spécialiste des têtes couronnées.
“Est-ce qu’on assume plus son homosexualité quand on a 60 ans ?” lui demande la journaliste. “Ah oui, surtout quand on a la chance de vivre avec un mec sublime. Il a tout pour lui. Il est profondément gentil“, répond Stéphane Bern, évoquant son chéri Yori Bailleres qu’il a rencontré en 2020. Ce dernier lui fait même un petit coucou des coulisses… Si ce n’est pas mignon 😍
Mais si Stéphane Bern est aujourd’hui un homme amoureux et épanoui, tout n’a pas été simple dans sa jeunesse. Il a même dû supporter des mots très durs de la part de sa mère. “Un jour elle m’a dit ‘Je préfère te savoir mort plutôt qu’homosexuel’. Je lui ai dit ‘bah ça va être difficile’“. Il en profite d’ailleurs pour dire qu’il est particulièrement touché par les chansons d’Eddy de Pretto (également présent sur le plateau), qui a vécu le rejet à cause de son homosexualité. “Vous ne savez pas ce qu’on peut vivre de façon intrafamilial et au-delà“.
Pourtant, malgré ces paroles blessantes, Stéphane Bern a choisi la voie du pardon. “J’ai tout pardonné à mes parents. Ils m’ont donné une bonne éducation, je les ai aimés. On aime toujours son bourreau en quelque sorte (…) Ma mère est une femme qui a beaucoup souffert. Elle était malade. J’ai perdu ma mère à 53 ans, elle était très jeune. Elle me disait ‘tu ne serais pas un peu gay toi ?’ Elle savait. Les mères savent.”
Stéphane Bern s’estime heureux d’avoir vécu dans un milieu bourgeois qui lui offrait une échappatoire. “Moi j’avais les moyens de m’en sortir, j’appartenais à la petite bourgeoisie, intellectuellement, en me disant moi à 17 ans je suis parti.” C’est pour cette raison qu’il veut s’engager et se rendre visible pour les jeunes LGBT qui n’ont pas tous la même chance. Il avait notamment posé en couverture de Paris Match en 2022 avec Yori pour envoyer un message fort. “C’est pour eux que je me bats“, conclut-il.
Regardez l’intégralité de la séquence :