Il ouvre nu Ă un livreur Uber Eats et devient victime d’un chantage
Chantage, vol, faveur sexuelle et une photo compromettante… l’histoire sordide d’un coursier qui a poussĂ© les limites de la livraison Ă domicile !
Le récit que nous vous racontons aujourd’hui s’est déroulé à Houilles le 27 mai 2022. Tout a commencé de manière plutôt ordinaire… ou presque. Un client attendait son repas commandé sur Uber Eats, le livreur sonne à la porte… Jusqu’ici, rien d’anormal. Sauf que le client accueille le livreur dans le plus simple appareil. Selon le Parisien, il aurait quand même pris soin de se cacher derrière la porte. Il aurait juste passé une tête et tendu la main pour récupérer son plat.
Seulement, lorsque le client se retourne pour valider le code de livraison sur son portable, le livreur dégaine son téléphone et prend une photo.
” Maintenant, j’ai ta photo à poil ! “
À partir de là, les choses prennent une tournure plus dramatique. Le livreur, se sentant visiblement inspiré par sa trouvaille photographique, décide d’entrer dans le jeu du chantage. “Maintenant, j’ai ta photo à poil“, déclare-t-il au client. Il menace d’envoyer le cliché à toute la co-propriété. Il exige alors 300 euros du client, une somme que ce dernier (habillé) part retirer avec lui dans un distributeur.
Mais ça ne s’arrête pas là. De retour au domicile du client, le livreur dérobe une Nintendo Switch. Il lui réclame aussi une faveur sexuelle en menaçant toujours de dévoiler la photo compromettante aux voisins. Finalement, le maître chanteur finit par effacer le fameux cliché sous les yeux du client.
La route du chantage
Quelques jours plus tard, le livreur revient à la charge. Il prétend qu’il a pu récupérer la photo du client, et lui réclame de nouveau de l’argent. Là, le client s’est dit : “Ça suffit !” et décide de mettre fin à ce chantage inacceptable. Il va alors porter plainte contre le livreur. Les forces de l’ordre agissent rapidement. Elles retrouvent le coursier à Argenteuil grâce à son numéro de téléphone. Une fois arrêté, ce dernier avoue les faits de chantage et d’extorsion.
Mardi 10 octobre avait lieu son procès. Il a été condamné à six mois de prison avec sursis. Il n’était pas présent tout comme sa victime qui craignait de recroiser son maître chanteur.
Qui aurait pu imaginer qu’un simple repas commandé en ligne se transformerait en un scénario digne d’un film à suspense ? Moralité : toujours garder un peignoir à portée de main…