Instaboy : Yassin Chekkouh, le Pit Crew engagé contre la sérophobie

Talentueux et sexy, malin et engagé, ça n’existe pas ? Eh bien si, Yassin accomplit l’exploit de réunir toutes ses qualités. On perd toute objectivité, autant vous prévenir : on est fan, sans modération.

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Parmi les coachs sportifs, il y a ceux qui se filment à la salle, en sueur, avant, après et pendant leurs exercices. Ils écrivent « mannequin fitness » en bio sur Insta et font occasionnellement du placement de produit pour de la protéine en poudre. Quand ça décolle, donc pas toujours, ils passent un cap, approfondissent leurs recherches et ça donne Antoine Fombonne et son livre aussi bien foutu que lui. 

Yassin Chekkouh joue dans une autre division, plus fashion et plus militante. Sa fiche de mannequin nous donne déjà des vapeurs et quand on l’a vu dans Drag Race France, pardon les queens, mais on ne voyait que lui. 

Son Insta nous donnerait presque envie de refaire (vraiment) du sport. Quant à ses prises de position, elles détonnent.

Dire que l’on vit avec le VIH n’a rien de simple. La sérophobie n’a pas disparu et quand on se voit cet athlète se définir comme activiste, le mot prend tout son sens. Ne pas se renier d’abord (il est né à Stains et a subi une homophobie qu’il définit comme « intrafamiliale »). Supporter la malveillance de certains garçons quand on parle de son statut (y compris sur les applis où l’ignorance choisie de certains ploucs nous fait honte). Et enfin, choisir d’en parler publiquement. C’est sûrement l’une des interviews les plus pertinentes de l’année : signée Fred Lebreton, elle vient de paraître dans le magazine Remaides et donne la parole à un trentenaire qui a réfléchi. On lui dit bravo !

Pour le plaisir des yeux, voici un best of de ses photos :

Tu en veux encore ?