Comment surmonter la peur de l’abandon ?

Ne pas arriver Ă  quitter celui qui ne nous Ă©meut plus, avoir une peur terrible de la solitude. Accepter trop de choses, au boulot ou dans sa vie amicale, parce que l’on croit que subir fait partie de la vie. Et si c’était liĂ© Ă  la peur de l’abandon ? On fait le point, en douceur, en 3 Ă©tapes.

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3 – Un pas vers le mieux-être. 

Pour Virginie Megglé, qui propose dans son livre une sorte de boite à outils facile à utiliser (3 parties et 15 chapitres riches de témoignages éclairants) un constat s’impose : « Nous sommes tous dépendants, de l’amour comme de l’air, de la nourriture comme de la reconnaissance. Il ne s’agit donc pas de rompre les liens pour se condamner à la solitude mais de bien mener les séparations afin de nouer de plus sereines relations. »

Il n’y a donc pas d’un côté les pauvres filles qui souffrent du syndrome d’abandon et les autres. On a tous peur d’être quitté, déprécié, isolé. Ce qui fait la différence, c’est la façon dont ça nous impacte. Si nous avons tous ressenti des manques ou vécu des épisodes qui ont laissé des traces, l’idée est de discerner s’ils nous freinent en nous attachant, par exemple, à une personne toxique ou peu aimante. S’accorder du temps pour faire le point, sans se précipiter, c’est une bonne idée.

Nous ne sommes pas uniquement le produit de notre enfance. Il est possible de dépasser nos peurs, d’avancer, en prenant le temps d’une lecture approfondie, d’une thérapie par la parole. Car au bout du chemin, il y a le bonheur d’être soi. C’est d’ailleurs le titre de la dernière partie du livre de Virginie. Joli programme !

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