Selon cette étude, les hommes gays de plus de 70 ans ont une sexualité beaucoup plus active que les hétéros
Une nouvelle étude révèle que les hommes gays plus âgés ont tendance à avoir plus de partenaires sexuels que leurs homologues hétérosexuels.
Une récente étude anglaise révèle que les hommes gays âgés de 70 ans et plus ont tendance à avoir plus de partenaires sexuels que leurs homologues hétérosexuels. Cette recherche a été initiée à la suite de l’épidémie de Mpox (variole du singe) de l’an dernier, afin de mieux comprendre l’évolution de la vie sexuelle et de modéliser la propagation de maladies.
5 000 personnes ont été interrogées. 800 ont été recrutées via une appli gay et environ 1000 hommes gays ou bisexuels ont été trouvés après une campagne ciblée sur les réseaux sociaux.
Cette étude révèle que les modèles traditionnels qui supposent une diminution de l’activité sexuelle après un certain âge ne s’appliquent pas nécessairement à la communauté gay.
Séniors… mais toujours actifs !
Ce n’est pas un scoop ! L’étude révèle que la tendance à avoir plusieurs partenaires sexuels, est plus fréquente chez les hommes gays, même après 70 ans !
17 % des hommes gays âgés de 70 ans et plus ont déclaré avoir eu plus d’un partenaire au cours des trois dernières semaines, un chiffre qui monte à 25 % pour ceux recrutés via les médias sociaux.
En revanche, seulement 2 % des hétérosexuels de plus de 70 ans ont rapporté avoir eu plus d’un partenaire dans la même période. L’étude constate également que l’activité sexuelle des hétérosexuels diminue de manière significative après 50 ans alors que chez les hommes gays et bisexuels, le nombre de partenaires sexuels atteint son maximum dans la tranche d’âge de 35 à 54 ans.
Des résultats surprenant
Le Dr Julii Brainard, chercheur principal à l’école de médecine de Norwich, souligne qu’avant cette étude, des modélisations sur la transmission des MST, suggéraient qu’après la cinquantaine, les hommes arrêtaient d’être sexuellement actifs ou du moins d’avoir de multiples partenaires. “On supposait que c’était les jeunes qui avaient le plus de sexualité. Mais la réponse est plus nuancée et dépend en partie de l’orientation sexuelle“.
En somme, les seniors gays s’éclateraient beaucoup plus que leurs congénères hétéros. Un constat qui peut permettre, au passage, de mieux cibler les campagnes de prévention.
