Romulus, l’Instagay poilu qui aime être à la maison avec ses hommes et son chat…
Romulus est lillois d’adoption et il adore sa nouvelle ville. Il ne s’appelle pas vraiment Romulus, mais c’est ce qui fait tout son charme. Ce timide sait en jouer surtout quand il exhibe sa toison… Allez-vous craquer sur Romulus ? Dommage, il est casé… en trouple !
Quelles sont tes passions dans la vie ?
Je suis quelqu’un d’extrêmement casanier : mes passions tournent autour du cinéma, de la musique et des jeux vidéo. Je suis un passionné d’art en général, c’est quasiment une religion pour moi. J’aime découvrir continuellement de nouvelles choses et j’adore être émerveillé, intrigué ou même malmené par une œuvre. Pour les jeux vidéo, j’ai clairement tendance à aller vers des jeux qui se concentrent plus sur le scénario et l’atmosphère, au-delà du gameplay. Je suis un grand rêveur qui aime le contemplatif.
Tu te définis sur Insta comme « Music and cinema nerd ». Quel type de musique et de cinéma ?
Je suis quelqu’un de très éclectique. Que ce soit en musique, comme en cinéma, je suis très curieux et je ne me donne pas de limite. Je peux écouter de la pop commerciale comme le dernier Dua Lipa, être d’humeur plus chill pour du Syd Matters, passer directement à du Garbage, ou bien comme souvent dernièrement, passer mes journées devant des clips de girls bands de K-Pop !
C’est pareil pour le cinéma, j’aime tout, mais j’ai une préférence pour les films de genre. Le Labyrinthe de Pan de Guillermo Del Toro a été mon déclic cinéphile. Récemment, j’ai craqué pour Les Innocents d’Eskil Vogt, me confortant dans le fait que l’horreur est le genre qui m’attire le plus. L’horreur est universelle et je trouve ça fascinant que les codes changent d’un pays à l’autre tout en restant accessibles universellement. C’est une passion chronophage, mais surtout encombrante, vu mon amour du support physique : j’ai, sans plaisanter, quelques milliers de DVDs éparpillés dans tout notre appartement, au grand dam de mes mecs.
Est-ce que tu sors beaucoup ? Si oui, où peut-on te voir ?
Je suis plutôt casanier, je sors principalement pour aller voir des amis ou… aller au cinéma. En dehors de ça, je pense que l’endroit où l’on pourrait me trouver le plus facilement serait dans une brocante ou un vide-greniers à la recherche de perles rares (décorations, bibelots, DVDs…). J’adore pouvoir fouiner, marchander et sentir mes yeux s’illuminer lorsque je trouve un objet qui me plaît vraiment. J’ai hâte de pouvoir enfin faire la braderie de Lille, qui a eu tendance à être réduite ou annulée depuis quelques années. Vous l’aurez donc compris, je suis matérialiste, mais toujours à petit prix ! (rires)
Tu es en trouple et tu en es fier sur Instagram. Quels ont été les retours de tes abonnés ?
Je suis très heureux en trouple depuis 3 ans. Les principaux retours sont surtout des questions sur le fonctionnement d’une telle relation. La plupart des gens me disent qu’ils ont déjà parfois du mal à entretenir une seule relation, alors plusieurs ! Personnellement, je pense qu’il y a des caractères qui fonctionnent pour le trouple et d’autres non. Je n’ai absolument pas cherché à la base à être en trouple, ça m’est quasiment tombé dessus. Ayant un caractère calme et enclin à éviter les disputes au profit de discussions, je pense que ça fonctionne avec moi. Dans tous les cas, que ce soit en relation de couple ou de trouple, ça m’a beaucoup appris sur la communication et la confiance, à quel point ces mots sont importants à travailler pour entretenir une relation saine avec son/ses partenaire/s.
Tu as gagné le concours Mister Ourson 2021. Comment ça s’est passé ?
Oui, j’ai gagné le titre en 2021, sur la page @oursons_francais sur Instagram. Pour le concours, j’ai été sélectionné avec plusieurs candidats et on devait faire une série de photos sur des thèmes comme « Sexy », « Élégant » et « Couleur Pop ». Pendant le concours, il y a eu des « battles » entre les différents candidats. Celui qui récoltait le plus de likes au total devenait le gagnant. Ça a été une super expérience pour moi, ça m’a un peu entraîné à faire des photoshoots de façon plus régulière et prendre davantage confiance en moi. À la suite du concours, j’ai reçu beaucoup de messages de félicitations, ce qui m’a fait chaud au cœur. Ayant un rapport compliqué avec mon corps et ayant grandi dans un environnement qui me poussait à incarner la « masculinité » pour survivre dans un milieu homophobe, cela m’a fait du bien d’avoir un nouveau son de cloche plus bienveillant.
Tes poils sont-ils ton arme de séduction préférée ou en as-tu d’autres ?
Mes poils sont sûrement mon arme préférée, oui, et le resteront sûrement jusqu’à ce que la mode imberbe ne revienne et on m’enverra dans la catégorie Daddy (Rires) ! Ma gentillesse est sûrement ma seconde arme. Je suis d’un naturel calme et posé qui n’aime pas se prendre la tête. Je pense que le fait d’être passionné et curieux en général est également un atout lorsque je me retrouve avec des personnes similaires.
Raconte-nous ton histoire avec ton chat ?
La chatte tigrée sur mon Insta est Buffy, mon ancienne chatte restée avec mon ex, même si on a décidé de droits de visites, donc je la revois de temps en temps ! Par contre, mes copains et moi avons accueilli un petit Archimède âgé de trois mois. C’est un chaton noir adorable, très câlin et joueur, comme ses papas…
Y a-t-il quelque chose qui te révolte aujourd’hui et contre lequel tu te bats ?
Beaucoup de choses sont révoltantes ces temps-ci. Ayant un copain qui bosse beaucoup dans le milieu associatif, j’ai été m’a pas mal sensibilisé sur beaucoup de sujets : le féminisme, le racisme, la sérophobie… J’ai beaucoup subi l’homophobie plus jeune. J’essaye de combattre ça à ma manière en étant le plus visible possible, en n’hésitant pas à embrasser ou donner la main à mes copains partout où je peux me balader. C’était quelque chose d’impossible pour moi il y a quelques années, et je suis vraiment content de ce chemin parcouru. À mon échelle, je me sens souvent assez démuni concernant ces causes. C’est pourquoi j’essaie d’être le plus gentil, ouvert et curieux possible afin de continuellement apprendre d’expériences différentes des miennes.
