5 raisons de craquer pour « Heartstopper », la série LGBT événement de Netflix

La série était attendue. Certainement à cause du succès planétaire du roman graphique dont elle est adaptée. « Heartstopper » est définitivement la série que tous les gays auraient aimé voir quand ils étaient adolescents…

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Tous ceux qui ont aimé Love, Victor, vont adorer Heartstopper, une série anglaise qui vient de débarquer sur Netflix. Elle raconte l’histoire d’amour naissante entre Charlie, un jeune musicien qui a déjà fait son coming out et Nick, un beau gosse, star de l’équipe de rugby de l’école… Sur le papier, la série (comme le roman graphique dont elle est adaptée) semble plutôt destinée à un public ado. Mais au final, la série se montre intemporelle et parle à toutes les générations. Car l’histoire de Heartstopper touche et raconte quelque chose de notre propre histoire et ce, quel que soit l’âge qu’on peut avoir. Les réseaux sociaux se sont immédiatement enflammés pour la série. Souvent avec le même commentaire : « J’aurais adoré avoir une série comme Heartstopper pendant mon adolescence ! » ou « Heartstopper devrait être diffusé dans les écoles ! » Voici 5 raisons de voir cette série qui, soyez-en sûr, fera date dans la culture LGBT…

Le roman graphique est d’abord un succès mondial en librairie grâce aux adolescents…

C’est par une opération de crowdfunding qu’en 2017, Alice Oseman, une auteure d’à peine 23 ans, a pu développer son roman graphique Heartstopper. Au départ, elle voulait rassembler suffisamment d’argent pour pouvoir publier 500 exemplaires du premier tome. Elle en a vendu des dizaines de milliers et ce, grâce surtout à l’application Tapas, la plateforme de web comics qui publiait seulement quelques planches tous les mois. L’attente entre chaque publication et un bouche-à-oreille efficace chez les adolescents a vite transformé ce travail qu’Alice Oseman voulait confidentiel, en triomphe mondial dans le monde de la BD…

Des questions d’aujourd’hui, d’hier et probablement de demain…

Ce qui retient le plus le téléspectateur et encore plus quand il est gay, c’est la modernité du propos de la série. Heartstopper aborde la quête identitaire de l’adolescence naturellement, sans en faire trop, mais surtout sans éviter aucun questionnement. Quand un jeune homme commence à ressentir de l’attirance pour un autre garçon, rien ne le prépare aujourd’hui à devoir faire face. La discrimination est toujours présente et avec elle, la peur de souffrir, de décevoir… Toutes les questions que nous nous sommes posées à l’adolescence sont dans la série, honnêtement et sans faux semblant. Et franchement, ça fait du bien.

Une histoire d’amour qui nous parle tellement…

On se souvient tous de nos premières histoires d’amour. Passionnées et douloureuses à la fois, naïves et existentielles en même temps… Charlie et Nick sont les miroirs de nos adolescences. Qui n’a pas craqué sur le beau sportif de sa classe ? Souvent inutilement… Là, tout est vrai, réel. On vit les moments où les deux protagonistes finissent les phrases de l’autre de peur d’avoir à subir un rejet, comme un déjà-vu. Avec les réseaux sociaux en plus. Tous les codes de la comédie romantique sont là, mais avec deux garçons… Et soyons honnête, adolescents, nous étions terriblement romantiques…

La distribution est parfaite !

Ce qui fait la force de la série, en plus d’un scénario particulièrement travaillé, c’est le casting. Les deux héros, Joe Locke (qui joue Charlie) et Kit Connor (l’interprète de Nick qu’on a déjà vu dans le rôle d’Elton John jeune dans Rocketman) sont parfaits. Ils jouent formidablement bien la timidité, le bonheur, les doutes… Et selon les interviews qu’ils ont données, tous les deux avaient en tête en jouant, le manque de visibilité des personnages adolescents queer dans la fiction. Une vision actuelle de la jeunesse, quoi ! On notera aussi dans le casting, la star oscarisée Olivia Colman qui joue une fantastique mère de Nick…

Une mise en scène très pop !

Heartstopper est une réussite parce qu’on retrouve tout au long de la série le côté pop de la bande-dessinée qui a fait son succès. Les incrustations de fleurs dans les moments joyeux par exemple nous rappelle ce côté un peu nunuche des histoires d’amour d’adolescents… Sans jamais en éluder les parties sombres. La mise en scène de la série a été confié au réalisateur gay Euros Lynn, véritable star de la télévision anglaise : on lui doit par exemple de nombreux épisodes de Doctor Who, Sherlock ou Black Mirror… Bref, on a adoré Heartstopper. C’est la série gay du moment…

Heartstopper, saison 1 (8 épisodes) à voir sur Netflix

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