Mon mec veut faire chambre à part : comment bien le vivre !

« Ça veut dire qu’il ne m’aime plus… » C’est souvent la réflexion que l’autre se fait quand on lui propose d’envisager de faire chambre à part. Les Anglais ont un nom pour ça, le « Sleep divorce », c’est dire. Et si, il était d’abord question de confort et non d’amour…

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Si au bout de six mois de vie commune, votre chéri vous propose de faire chambre à part, vous pouvez vous poser des questions légitimement. Il n’a plus envie de dormir avec vous, vous vous demandez à juste titre : est-ce qu’il vous aime encore ? Le lit conjugal est sacré dans la vie du couple, homo ou hétéro, d’ailleurs. Mais si vous partagez sa couche depuis de nombreuses années, il existe de nombreuses raisons de vouloir dormir seul. Elle relève surtout plus du confort que d’un amour qui se diluerait dans le temps : le sommeil devient très fragile avec l’âge… On se lève plus souvent pour aller aux toilettes, on souffre d’avantage d’insomnie et surtout, on ronfle de plus en plus fort. Pour certains, faire chambre à part relève de la survie tant le sommeil est contrarié par l’activité nocturne intempestive (mais inévitable) de l’autre. Du coup, comment bien vivre cette étape de la vie à deux qui n’est pas si rare que ça : dans la culture protestante par exemple, la chambre conjugale s’entend, presque toujours, avec deux lits séparés…

Désacraliser le lit conjugal.

Pour bien vivre cette séparation nocturne de facto, il convient de remettre la chambre à sa place. C’est certes, l’endroit où on s’éclate sexuellement parlant, mais c’est surtout, le lieu où l’on dort. Alors d’où vient cette sacralisation de la chambre à coucher ? Comme d’habitude, dès lors qu’il s’agit de notre intimité, de la religion. Le lit conjugal est tout simplement l’endroit où l’on consomme le mariage dans la religion catholique. Et avec « lit conjugal » est arrivée la notion de « devoir conjugal »… S’il est bien une communauté qui ne devrait pas se sentir visée par les préconisations de l’Église, ce sont bien les gays. Que veut dire « devoir conjugal » pour un couple de garçons ? Et étrangement, le lit conjugal n’existe historiquement que parmi le peuple et non dans l’aristocratie, qui a mis en place la couche séparée depuis très longtemps. Surtout pour des raisons de fidélité… La morale… Les gays font l’amour partout, même quand ils sont en couple. Le lit n’est pas mieux qu’ailleurs…

Franchement, ses ronflements…

Dormir avec quelqu’un qui ronfle peut très facilement devenir un enfer. On a beau se dire qu’en le remuant, en sifflant, voire en le réveillant, il cessera ce bruit extrêmement agaçant, quand quelqu’un ronfle, il ne le fait pas exprès. Il ne se rend pas compte (sauf cas très bruyants…) qu’il ronfle. Et malgré toutes les méthodes (y compris chirurgicales) pour effacer cette apnée du sommeil, rien n’y fait en général. Faire chambre à part peut devenir une option salutaire.

De la même façon, les allers et retours aux toilettes intempestifs à cause d’envies tellement pressantes peuvent énerver aussi. D’autant que, quand on se réveille pour ça, on n’a pas forcément les idées au clair et le coup de pied (qui fait très mal) dans le coin du lit qui réveille son partenaire, c’est pas top ! Un des maux du siècle est le manque de sommeil : alors, pourquoi ne pas retrouver le plaisir de se réveiller en forme, en faisant chambre à part ?

De nouveaux jeux…

Avoir chacun son lit ne veut pas forcément dire que vous avez une activité sexuelle de couple qui frôle le néant. Au contraire. Par exemple, le « Chez toi ou chez moi ? » pour proposer à son chéri un moment torride est une nouvelle façon d’envisager sa vie de couple. Vous ferez preuve de créativité dans ce domaine. Et parce que vous serez sereinement préparé dans votre tête, vous accorderez à cette galipette toute l’importance qu’elle doit avoir… Vous ne vous direz pas : « On fera ça demain… » Pour privilégier encore plus l’intimité et la force des sentiments amoureux, des couples préfèrent même faire « appartements séparés ». Autant vous dire que lorsqu’ils sont ensemble au lit, ils en profitent…

Tu en veux encore ?