J’ai trompĂ© mon mec… Comment rattraper le coup ?

C’étaient les vacances, votre mec Ă©tait loin de vous et vous Ă©tiez bouillant. Ce coup d’un soir si sexy avait tout pour vous plaire, mais votre chĂ©ri l’a appris. Comment ouvrir le dialogue sans se jeter des assiettes Ă  la figure ? Jock.life vous aide Ă  apporter une pincĂ©e de sĂ©rĂ©nitĂ© dans le couple.

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1.     On demande pardon sans s’excuser. 

Le fait de « tromper » son conjoint n’est plus à lui seul une cause de divorce depuis…2004. Quelle que soit la nature de la liaison (15 minutes dans un bosquet, une sieste, une nuit), on garde sa dignité, ça n’est pas comme si on avait commis un meurtre. Ce plan, c’est une histoire de désir. Ça ne fait pas plaisir au conjoint officiel, mais vous n’allez pas entamer une double-vie. La preuve ?  Vous êtes là, avec lui, et vous savez pourquoi.

2.     On assume sans honte

Il n’y est pour rien, vous en avez eu envie. Ne vous donnez pas d’excuse (« nous avions bu trop de mojitos ou « il est arrivé nu dans ma chambre, si beau… »), vous n’êtes pas face à un prêtre ou un juge. Vous en aviez envie, c’est terminé. Prononcez-cette phrase si elle est sincère, car mentir avec aplomb n’est pas donné à tout le monde. Si vous continuez à voir Julien-soi-disant coup d’un soir, un jour sur deux depuis un mois, passez directement au point 5 de cet article.

3.     On ne donne pas des détails

Parce qu’on voit trop de films où la personne « trompée » déclenche des symptômes théâtraux (larmes, menaces, scènes longues et bavardes avec cris suraigus), il faut calmer le jeu. Comment ? En refusant d’occuper la place du suspect dans un interrogatoire. Il n’est ni juge, ni flic, il est votre compagnon. Il insiste, vous demande des détails et veut savoir ce que ce Ruben proposait en taille d’organe, en compétences techniques, en endurance ? Ne répondez pas. Il n’y a pas de compétition, pas de match. Vous avez fait l’amour par envie, pas pour comparer avec quiconque ou faire passer un message. Et ne lui reprochez-rien, faut pas pousser non plus. 

4.     On évite les grands mots

Trahison, coup de poignard dans le dos… On évite ces expressions de drama-queen, d’abord parce qu’elles prêtent souvent à rire et ensuite parce que ça donne trop d’importance à une chose belle et naturelle. Ne répondez surtout pas franchement, minimisez au maximum, surtout si vous avez pris un pied incroyable. Kant (le philosophe), disait, en gros, que la vérité est affaire de point de vue. Dites-lui que vous n’allez pas vous flageller (enfin, pas dans ce contexte !) et flattez-le : vous le savez assez mâture pour ne pas se venger avec Kevin, le fils haltérophile de la voisine qui ne porte jamais de slip. Plus vous en parlerez comme d’un détail, moins l’affaire prendra d’importance.

5.     On tire… les leçons

Personne ne doit vous dicter comment vous épanouir dans votre sexualité, comment nourrir cette ressource animale et sensorielle, qui nous rend meilleurs, plus humains. Plus détendus aussi… Vous avez le droit de détester que votre mec vous flique, vous pouvez choisir de suivre le chemin de votre désir et succomber aux tentations. Vous pouvez être discret si ça le blesse de savoir que vous avez flirté avec Steeve, l’entraîneur de water-polo, dans les vestiaires à la piscine. Mettez-vous d’accord avec lui, même si vous êtes encore jeune et n’avez aimé que lui. Il y a des secrets pour que ça dure. Entre le couple 100% fidèle et celui qui se permet tout, chacun de son côté ou ensemble, inventez votre modèle, confortable et adapté. Établissez vos règles de fonctionnement, sans en faire une réunion zoom : c’est vous que ça concerne, pas les potes, les ex ou la famille. Certains couples masculins s’éloignent du modèle hétéro (pas forcément plus monogame, dans les faits), d’autres s’en inspirent. La question, c’est juste de savoir si c’est pour faire comme tout le monde ou par envie profonde. Faites vos choix, faites vos jeux.

Tu en veux encore ?