Le président de la FSGL nous présente le Forum des sports LGBT+ qui a lieu à Paris ce week-end
Après des mois difficiles à cause du Covid, les sportifs ont repris les entrainements. C’est l’occasion pour la Fédération Sportive Gaie et Lesbienne (FSGL) d’organiser le Forum des Sports LGBT+ 2021 à l’Espace des Blancs Manteaux (Paris), le samedi 11 et dimanche 12 septembre. Jock.life a rencontré son président, Eric Arassus qui nous parle de cette rentrée.
Après un été riche en événements sportifs, et ce, malgré des conditions très difficiles, comment la FSGL envisage l’année 2021-2022 ?
Nous envisageons une rentrée dynamique et militante. Nous avons su nous adapter aux conditions sanitaires. Nous avons vécu les Eurogames (à Copenhague) grâce à nos 2 co-capitaines qui ont géré, de façon impressionnante, nos 200 compétiteurs. Désormais, c’est la rentrée pour nos quelques 70 associations qui sont impatientes de fédérer autour d’elles et de se retrouver après cette longue absence de pratique sportive.
Le Forum des sports LGBT+ revient ce week-end à l’Espace des Blancs Manteaux (Paris). Quel en sera l’objectif premier ? Quelles nouveautés cette année ?
Pour nous, c’est une continuité. Nous étions malgré tout, présents l’an dernier avec l’Inter-LGBT avec qui nous partagions l’événement. Cette année, c’est en autonomie que nous l’organisons. L’objectif, c’est de relancer la dynamique, promouvoir l’inclusion du sport féminin, trans et non binaire mais aussi lutter contre les stéréotypes. La nouveauté, c’est la venue des 6 sportifs du reportage de Canal +, « Faut qu’on parle… », réalisé par Lyes Houhou et Arnaud Bonnin. Leur venue pour témoigner auprès des assos est une véritable reconnaissance de l’expertise de la FSGL.
La crise sanitaire a-t-elle laissé des traces dans le sport LGBT+ ?
Évidemment. On a tous vécu cette période avec une baisse de l’activité sportive, une augmentation des symptômes psychologiques de certains amis, un isolement social imposé et une perte d’adhérents conséquente pour les associations. Sans parler de l’annulation de nombreux tournois comme par exemple, le Tournoi International de Paris (TIP)…
La FSGL va-t-elle s’investir pleinement au sein de Paris 2024 ? Et comment ?
Ces jeux nous tiennent à cœur, déjà car ils ont lieu en France, le pays des droits de l’Homme. Nous tâcherons de promouvoir l’inclusion et la diversité. Nous sommes fiers d’avoir parmi nous Astrid Guyart comme représentante des athlètes au CNOSF, qui est ouvertement lesbienne (elle sera présente dimanche) mais aussi Manuel Picaud co-président de la Fondation Fier, fondation héritière des fabuleux Gaygames de Paris2018. Nous serons aussi vigilants pour que ces jeux soient des moteurs de valeurs qui nous tiennent à cœur, comme celles de notre campagne de Mai 2021 : Better together.
La FSGL compte combien de membres ?
À ce jour, nous sommes 65 associations (et aussi une vingtaine de membres individuels) soit au total 7000 personnes.
Quel sport connaît, en 2021, un engouement particulier ?
La boxe et le volley…
