Maillots de bain rembourrés : bonne ou mauvaise idée ?

Trompe-l’oeil ou option super confort ? La coque push up qui emballe le service trois pièces du maillot de bain a de nombreux adeptes. Examen de situation.

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Elle nous vient de la corseterie féminine ! La coque, sous le tissu bosselé, maintient, protège et permet d’en dévoiler un peu moins. Pour Yannick Jahan, expert du domaine, fondateur de la boutique Inderwear-Les dessous d’Apollon et créateur de la marque Sku, ce « rembourrage » date de l’année 2006. Du groupe espagnol Denier, on connaît les marques iconiques (ES Collection et Addicted) et les castings de rêve. Quand ce fabriquant propose de poser une coque dans les maillots qu’il fait pour d’autres marques, on lui rit au nez. Bien inspiré, le barcelonais les lance d’abord sous la marque ES Collection et remporte une adhésion immédiate auprès des clients. Le succès ne s’est pas démenti depuis et Addicted en propose aussi.

Option maintien

Certains garçons sont accros aux dessous qui maintiennent et détestent quand ça ballotte, d’autres vivent très bien avec des caleçons qui laissent un max de détente et de liberté. Sur l’aspect confort, tout le monde semble d’accord : la coque, c’est un vrai bonus. « C’est plus discret quand on sort de l’eau, ça laisse plus de place au mystère. Le sexe est moins compressé, il y a une fonction de maintien, la coque tient à la fois le tissu et le paquet » confirme Yannick. Les matières légères et high-tech font que la coque sèche rapidement, tout comme les textiles des maillots, à la fois plus légers et plus résistants qu’avant. Certains sous-vêtements sont désormais équipés de rembourrage. Il existe aussi, des modèles coquins avec des coques pré-formées. Elles reprennent la forme d’un engin au complet, un trompe-l’œil pour ceux qui rêvent de changer de dimension !

La fin des devinettes

Avec cette forme de paquet-mystère, qui avantage visuellement les petits modèles, il devient plus difficile de deviner longueur et épaisseur. A la plage, il devient moins simple de parier sur celui qui affiche l’option king-size ou modèle réduit. Jérôme, fervent naturiste, juge que le maillot à coque « dessine mieux ». Il le juge plus confortable pour marcher jusqu’à la plage ou l’enfile pour… jouer aux raquettes au bord de l’eau. Son mari, Didier, rappelle justement que la taille au repos ne dit rien de celle en exercice. Mais il avoue un petit faible pour le maillot de bain blanc, sans doublure, où l’on peut discerner, en sortie de baignade, si le cadeau convoité a un piercing ou un max des poils.  

Pouvoir d’attraction

Pour terminer avec une note sur le style, Yannick note cette année une envie de flashy, avec le succès des coloris vifs et même fluorescents. Parfaits pour attirer les regards de jour comme de nuit ! Slip ou short, ses clients sont partagés mais en bon pro, il nous déconseille une horreur : « Le bermuda long qui casse les genoux et se transforme en serpillière quand tu sors de l’eau. » Si vous souhaitez montrer la forme de la saucisse cocktail ou de l’anaconda, oubliez. Offrez-vous un modèle bien coupé, notamment avec une coque qui s’enlève : vous aurez une version familiale (avec coque) pour la piscine de l’hôtel et une version libérée pour pécho à la plage gay. Et n’oubliez pas que ce qui compte… c’est celui qui l’enlève, ce fameux maillot !

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