Je perds mes cheveux et je l’assume !

Vous avez remarqué ces cheveux que vous récoltez après les avoir délicatement semés en dormant, en vous coiffant ou sous la douche ? Le constat est sans appel. Vous êtes en train de perdre vos cheveux. Avant de rejoindre le très friendly club des hommes dégarnis, des gestes simples peuvent vous aider à prendre la situation à la racine. Même si la perte de la crinière peut affecter certains mâles, la calvitie peut même rimer avec virilité et faire grimper le sex-appeal…

Publié le

Histoire d’un poil particulier

Connaitre le cycle de vie du cheveu est primordial pour comprendre l’influence de nos hormones mâles sur notre tonsure. Nos cheveux se renouvellent de manière cyclique. Grosso modo, un cheveu pousse en 3 ans, se stabilise en 3 semaines puis tombe ensuite en 3 mois. 

Vers la calvitie… 

Il est normal de perdre jusqu’à une centaine de cheveux par jour. Quand on dépasse ce cap alors on glisse vers la calvitie. Bien que plusieurs facteurs peuvent mettre à mal notre brushing (stress, traumatismes, médicaments, etc.), dans la grande majorité des cas, notre perte de cheveux est normale et n’est pas signe de maladie. Elle est directement corrélée à notre production de substances virilisantes (hormones androgènes) dont la testostérone est la tête de liste.  

La faute à la testostérone ?

Et oui. Notre perte capillaire est en lien avec nos hormones mâles, dont la testostérone, d’où le terme d’alopécie androgénique. Les hormones entraînent peu à peu une asphyxie des follicules pileux. La phase de croissance du cheveu perd en efficacité et la mort du poil s’accélère. Or, plus les follicules se réduisent, plus les cheveux poussent fins et sont fragiles. Les nouveaux cheveux étant plus fins et clairs, cela accentue l’impression de perte  de masse capillaire. 

Les gestes à adopter

Bien qu’on ne puisse pas reprogrammer notre code génétique pour limiter l’effet de nos hormones sur notre corps, des gestes simple peuvent aider à limiter la casse. Moins on est agressif avec son cuir chevelu et plus on sera récompensé. Exit donc l’eau trop chaude sous la douche, l’exposition solaire sans protection et les produits coiffants corrosifs ! Miser aussi sur une alimentation variée et riche en fer, en zinc et en vitamines du groupe B mettra toutes les chance de votre côté pour préserver votre capital cheveux. 

Quid des compléments alimentaires ou des médicaments ?

Si notre alimentation est borderline, une supplémentation en vitamines B ou en levure de bière peut s’avérer intéressante pour nourrir nos bulbes. Les shampoings ou lotions aux vertus anti-chute, vendues dans le commerce, sont très peu efficaces. Les médicaments, délivrés en pharmacie parfois sur ordonnance, peuvent s’avérer efficaces. Mais ils peuvent avoir des effets secondaires, comme la perte de libido par exemple… L’idéal reste de changer notre regard face à la perte de cheveux car l’on n’a aucunement besoin d’une crinière pour rugir et être sexy.

Et la greffe dans tout ça ?

Envisager une greffe de cheveux ne se fait pas à la légère. Avoir recours à l’implantation capillaire doit être le fruit d’une longue réflexion car la greffe ne fait qu’accompagner la chute sans la stoper. Il faut discuter de la méthode à employer, en réfléchissant notamment à ses avantages et à ses inconvénients. Le suivi diffère surtout si cela est fait à l’étranger avec des prix trop alléchants…

S’assumer : la sexy-attitude.

En réalité, quand on est confronté à la calvitie, faire le deuil de ses cheveux d’adolescent fera le plus grand bien à notre moral. Accepter et apprivoiser sa calvitie comme une marque masculine et non comme un couperet redonne une confiance folle car l’on apprend que notre charme ne repose pas sur la densité capillaire. Changement de style ou nouveau look, qu’importe, c’est l’occasion de mettre en avant nos autres charmes qui aiguiseront notre pouvoir de séduction. Aucune place au complexe, d’autant que le fait d’être chauve ne nous rend absolument pas moins attirant. Au contraire, certains en raffolent !

Tu en veux encore ?