3 raisons de regarder (quand même) “Eurovision Song Contest : the Story of Fire Saga”
Les fans du Concours Eurovision ne se sont pas encore remis de l’annulation de l’édition 2020. L’acteur américain Will Ferrell leur fait un petit cadeau : un film diffusé sur Netflix qui raconte les aventures d’un couple islandais qui participe au show ! Alerte spoiler !
On ne va pas se mentir, le film n’est pas vraiment un chef d’œuvre. Mais il est plaisant à regarder… On voit vraiment comment Will Ferrell a puisé dans les précédentes éditions pour réussir le tour de force de montrer (d’abord aux Américains qui connaissent peu le concours) comment se monte cette machine impressionnante qu’est l’Eurovision qui reste à ce jour, l’émission de divertissement la plus regardée au monde. Il reste que le film est un film que les fans de l’Eurovision vont adorer aimer et les autres adorer détester…
1 – Un candidat russe… gay !
C’est Dan Stevens qui joue le très sexy et aussi très efféminé candidat russe. On connaît Dan Stevens parce qu’il a été un de nos coups de cœur dans Downton Abbey, il jouait Matthew Crawley ! Oui, vous avez bien lu ! Il jouait un gay exubérant drôle et méchant… Un héros comme on les aime. La scène où il explique à Rachel McAdams qu’il ne peut pas être gay parce qu’il est russe et que les gays n’existent pas en Russie, est à mourir de rire !
2 – Un caméo coup de cœur !
Le film est coproduit par l’EBU, l’organisateur du vrai concours. Du coup, le grand jeu est de trouver où sont les vrais chanteurs de l’Eurovision. Très facile quand on voit, au milieu du film, un pseudo-medley avec une brochette de participants : Bilal Hassani, Conchita Wurst (qui porte les cheveux longs à nouveau !), Jamala, la gagnante ukrainienne, Alexander Rybak, le gagnant norvégien, Netta ou encore la sublime Loreen ! On voit même un terriblement sexy Salvador Sobral barbu (le gagnant portugais) qui joue un chanteur de rue…
3 – Le concours comme si on y était…
Même si les experts de l’Eurovision vont crier au sacrilège pour les erreurs dans le déroulement du concours (Non ! L’Espagne ne participe pas aux demi-finales, elle est qualifiée d’office comme la France !), on entre avec le film dans les coulisses du concours et c’est assez désopilant ! Les scènes de répétitions du duo islandais avec les directeurs artistiques sont déjà cultes tant c’est un énorme n’importe quoi… On en vient même à regretter toutes les scènes superflues tournées en Islande !
