“Elite” : une saison 3 encore plus gay que les prĂ©cĂ©dentes

AprĂšs deux saisons qui nous littĂ©ralement rendus addicts, on attendait la saison 3 avec impatience et nous n’avons pas Ă©tĂ© déçus. Cette saison, la derniĂšre avec le casting que l’on connaĂźt, est encore plus hot, plus tendue, plus drĂŽle que les deux premiĂšres. ATTENTION SPOILER mĂȘme si ce qu’on vous dĂ©voile, ne rĂ©vĂšlera rien de l’intrigue !

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Si on veut résumer notre ressenti après avoir visionné la troisième saison d’Elite, c’est qu’elle est beaucoup plus gay que les deux autres. A croire que les scénaristes espagnols ont tout compris sur comment capter son principal public, les filles et les gays. Les garçons sont beaucoup plus dénudés que les filles, c’est évident. Et les filles sont devenues des vraies badasses féministes qui ne laissent rien passer (même l’agaçante Cayetana !).

Bien sûr, on peut s’énerver de certains clichés dans lesquels la série plonge un peu facilement, mais on se laisse emporter par les personnages qui, en quelques secondes, sont capables de passer du statut d’icône absolue à celui de bête noire qu’on veut voir disparaître… Les parents sont pires que sur les deux autres saisons… Les relations entre les personnages sont encore plus tordues… Les scénaristes sont allés très loin et abordent des sujets encore plus touchy… On est entré dans la série et sans pouvoir définir vraiment pourquoi, on est resté scotché jusqu’au bout ! Jouissif !

Parlez-vous le Lu ?

Un de nos personnage préféré est celui de Lucrecia. Vous voulez devenir une vraie bitch : vous avez votre professeur tout désigné. C’est là, d’ailleurs une des richesses de la saison. Lu nous apprend qu’on peut être une vraie mauvaise sans pour autant être méchante. C’est subtil mais vous vous en apercevrez très vite en voyant sa relation avec Nadia, la sœur d’Omar. C’est Lu qui a les dialogues et les punchlines les plus percutants. On attend ses répliques dès qu’elle apparaît. Et son « On nous regarde ! » est déjà culte… A côté de la molle Cayetana qu’on a envie de secouer tant elle nous agace et la torturée Carla qu’on voudrait secouer pour qu’elle se réveille, Lucrecia assure toujours. Elle ne perd jamais la face. Elle est drôle de bitcherie. On connaît tous une Lu parmi notre entourage. Aussi douée qu’elle ? pas sûr…

Sortez les kleenex !

Les kleenex servent à beaucoup de choses. Les scénaristes l’ont bien compris. Quand, lors de la première saison, Marina apprend à ses amis qu’elle est séropositive, on en a utilisé. Quand vous apprendrez qu’un des personnages commence une chimiothérapie dans la saison 3, vous serez effondré. C’est l’un des fils conducteurs de la saison… Mais les kleenex sont aussi utilisés pour les plaisirs coupables… Et les scènes de plan à 3 (on ne vous dit pas entre qui et qui !) vont certainement affoler vos hormones…

Oui, la troisième saison est excitante. Les garçons sont excitants, très excitants notamment lors de la fête inversée où Guzmán arrive en harnais torse nu et où Valerio s’attife d’un body en dentelle qui laisse voir toute sa musculature. Cerise sur le gâteau : on ne compte plus le nombre de gâteries pratiquées dans la troisième saison… Et cette saison est pédagogique : vous ne ferez plus de cochonneries lors des soirées « Dans le noir ». Ça peut être dramatique !

Êtes-vous Omander ?

On connaissait les Bennifer (le couple Ben Affleck et Jennifer Lopez), les Brangelina (Brad Pitt et Angelina Jolie), il y a désormais les Omander, le couple composé d’Omar et d’Ander. On aimait les Omander sur les deux autres saisons, on adore les Omander dans la saison 3. Ils forment un vrai couple fusionnel comme on en connaît tous. Ils sont passionnés, attachants, troublants. Ils abordent pratiquement tous les questionnements qu’on peut avoir quand on est en couple : la fidélité, les limites de l’amour, la libido… On est tous à la fois Omar qui est complètement perdu face aux demandes d’Ander et Ander terriblement seul malgré l’aide de son amour. En fait, cette saison nous interroge. Sommes-nous capables d’aimer comme s’aiment les Omander ?

Tu en veux encore ?