Pourquoi Aya Nakamura est-elle déjà une icône gay ?

Alors que son deuxième album vient d’être certifié triple disque de platine et qu’elle poursuit sa tournée triomphante, Aya Nakamura est devenue en deux ans une star en France, mais aussi, bien au-delà de l’hexagone… Au point de devenir une icône gay ?

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Il suffit de glisser Pookie dans une playlist pendant une soirée pour se rendre compte de l’impact d’Aya Nakamura chez les gays. Tout le monde se lancera dans un déhanché impudique, mimera l’attitude d’Aya, et surtout s’appropriera les paroles de la chanson. Aya Nakamura fait ça. En deux ans, à coup de clips détonants, de chansons qui osent tout et de polémiques, elle est devenue « la bonne copine » que tous les gays aimeraient avoir. Mais comment a-t-elle fait pour rejoindre aussi rapidement le groupe, tant envié par les stars, des Mylène, Madonna ou autres Beyoncé ?

Parce que « Copines »…

On ne va pas se mentir, quand on lit les paroles de Copines ou de Djadja, on se dit qu’Aya Nakamura nous parle. Elle sait dans ses chansons aborder des sujets qui sont clairement des sujets de discussion que l’on peut avoir : « Il a vu mes copines, j’crois qu’il a flashé / J’suis pas ton plan B, t’as maté le fessier »

Dès lors qu’une chanteuse chante « la fille abandonnée », les gays accourent. Peut-être pour conjurer nos expériences malheureuses. Signe que le « goujat », on sait ce que c’est… On l’aime pour ça !

Parce que Bilal…

Quand les haters se sont jetés sur Bilal Hassani quand il a été désigné représentant de la France au Concours Eurovision de la chanson 2019, Aya Nakamura a tout de suite pris sa défense sur les réseaux sociaux et mais aussi sur les plateaux télé… Elle a même encensé le jeune artiste en disant : « Il nous faut des artistes comme lui. ». Elle en a profité pour raconter ce qu’elle a aussi subi : « On me disait dans les commentaires sur les réseaux sociaux que je ressemblais à un homme, que j’étais grosse, que je ne méritais pas mon succès. ». Forcément, les discriminations, quelles qu’elles soient, ça nous parle. On l’aime pour ça aussi !

Parce que le look…

Aya Nakamura est belle. Et les looks qu’elle choisit la subliment encore plus. Loin des classiques ternes de la mode, elle ose la couleur par exemple. Là où beaucoup de stars se seraient cassées les dents avec des tenues un peu trop flashy, Aya est resplendissante. Ce n’est pas étonnant, d’ailleurs, qu’elle commence à faire les premiers rangs de la Fashion Week : Jacquemus, Kenzo… Aya Nakamura a un corps particulier et c’est pour ça que les gays la kiffent, à l’instar de Beyoncé et ses formes, Jennifer Lopez et ses fesses, Mylène Farmer et sa rousseur… Et franchement, qui porte aussi bien le short en jean moulant ? On l’aime pour ça, évidemment.

Parce que les « méchants »…

Avec leurs icônes, les gays se sentent investis d’une mission : les défendre coûte que coûte. Quitte quelquefois à friser la mauvaise foi (c’est l’exemple Madonna). Avec Aya Nakamura, c’est pareil. Un animateur télé écorche son nom et c’est la guerre sur les réseaux sociaux : les gentils qui trouvent ça irrespectueux et les méchants… Forcément, une femme de couleur qui tacle les machos, ça énerve… A peu près autant que les frasques de Britney ou l’éternelle beauté de Cher… Et qui protège ces icônes ? Les gays ! Blindés par des années de discrimination, ils savent rendent la critique positive. Et ils deviennent tout naturellement le bouclier qui rend nos icônes intouchables. C’est pour ça qu’on l’aime, Super Aya !

Tu en veux encore ?