DJ Andrei Olariu : “Tout ce qui compte, c’est que la fête ne meure jamais !”

Ce DJ sexy distille son goût pour la pop sur les dance floors de toute la France et de l’Europe. Avant de le retrouver samedi soir lors de la soirée officielle de la Pride de Montpellier, on s’est amusé à déshabiller la nuit avec lui. Rencontre.

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Andrei, aujourd’hui on déshabille la nuit avec toi. Question de circonstance : tu dors nu ou en sous-vêtements… ?

En boxer. J’aime quand tout est bien maintenu… au grand désarrois de mon mec qui lui passe sa vie à poil !

Quel morceau te décrit le mieux ?

« Womanizer » de Britney Spears. C’est un savant mélange de pop et de modernité, tout comme moi ! Je suis un vrai passionné des années 90 mais ça ne m’empêche pas de tendre l’oreille vers la nouvelle génération bourrée de talent ! Cela évite de finir vieux con comme tous ceux qui restent figés dans le passé ! 

La meilleure chanson pour faire l’amour ?

Sans hésiter « GloryBox” de Portishead. Une ballade sensuelle qui s’étire aux rythmes langoureux de la basse !

Et celle que tu adores en cachette ?

Toutes les femmes de ta vie  des L5. C’est mon “guilty pleasure” à moi. J’adore la passer en soirée dès que j’en ai l’occasion. 

Tu as grandis où ?

Je suis né en Roumanie mais j’ai grandi en Guadeloupe #globetrotter.

Ca a été facile de t’y assumer en tant qu’homo ?

Dans les deux pays, l’homosexualité passe très mal. J’ai donc découvert mon attirance pour les garçons dans mon coin sans pouvoir vraiment en parler à quelqu’un. Ce n’est qu’en arrivant à Paris à 18 ans que j’ai pu enfin être moi-même. Mon arrivée à la capitale a été une véritable délivrance. Cela doit être pour ça que je suis amoureux de cette ville. Elle m’a un peu sauvée. 


Tu te souviens de la première fois où tu t’es dit, « Je veux être DJ ? »

C’était en soirée (pas très original) et je me suis dit : « Dommage, personne ne passe jamais les chansons que j’écoute dans ma chambre ». J’ai longtemps cru que j’étais le seul à les écouter jusqu’au jour où j’ai décidé de me lancer !

D’ailleurs, c’est quoi ton premier souvenir de clubbing gay ?

“La Démence” à Bruxelles. J’ai commencé fort ! Je n’avais jamais fait de soirée gay de ma vie et j’en ai pris plein les yeux- musicalement hein ! Ce qui m’a le plus frappé, c’était cette sensation de liberté.

Tu vas nous faire danser où cet été ?

Pour ceux qui sont à Paris, je vous donne rendez-vous à “l’Apéro des Garçons” au Workshow tous les samedis jusqu’à fin juillet et également vendredi 19 juillet chez Maxim’s pour la soirée “Lolita“. C’est un must pour les amateurs de pop. Si vous êtes de passage dans le Sud,  je mix samedi 20 juillet à la “Folle de Rage” avec Eva Simons en Live pour la soirée officielle de la Gay Pride de Montpellier ! Enfin, pour terminer l’été en beauté, on fête les 5 ans du Backstage à Perpignan avec une pool party, dimanche 18 août

Crédit photo : Jean Ranobrac

Et tes projets pour la rentrée ? 

“L’Apéro des garçons” revient à La Boîte tous les premiers samedis du mois. On se retrouvera également samedi 14 septembre pour une dernière “Soirée des Garçons” au Nix Nox sans oublier “Lolita” qui s’installe tous les vendredis chez Maxim’s !

La nuit gay aujourd’hui, elle t’inspire quoi ?

Je suis fier de la nuit parisienne et en régions, de sa diversité et de ses couleurs. C’est vrai qu’on peut toujours mieux faire et les nouvelles générations sont là pour ça. Mais il faut savoir apprécier ce que l’on a plutôt que d’avoir tout le temps la critique facile ! Tout ce qui compte, c’est que la fête ne meure jamais ! 

Si la nuit était un mec idéal, elle serait comment à tes yeux ?

Un beau garçon sur lequel les années qui passent n’ont pas de prise. Un garçon qui aime la fête mais qui sait quand il est l’heure de rentrer se coucher ! Mais surtout, un garçon qui  sera toujours là à ton réveil et qui ne sera pas éclipsé discrètement au profit d’un autre 😉 C’est une belle métaphore de la vie finalement. 

Avec tous tes DJ sets à travers la France et en Europe, tu as le temps de t’occuper de ton mec ?

On a trouvé un bel équilibre même si on court toujours après le temps. Après tout ne dit-on pas que les voyages forment la jeunesse ? Et je me sens encore incroyablement jeune ! 

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